Au détour de déclarations faites dans les médias par la direction d’Orange, nous découvrons une nouvelle technologie, l’IA, utilisée dans au moins 150 systèmes au sein d’Orange. Mais aucun de ces systèmes d’IA n’a été soumis à consultation des CSE ou du CSEC.
Ainsi, l’organisation du travail chez Orange, après avoir visé à rentabiliser au maximum les travailleurs·euses, passe désormais dans la phase de leur remplacement total par la technologie. Celle-ci, absolument docile puisque n’ayant ni fatigue ni aucune aspiration sociale, est totalement maîtrisable et fabrique ainsi le fantasme du paradis des dirigeant·es d’entreprise et surtout des actionnaires et de leur univers capitaliste. l’Intelligence Articielle sous toute ses formes et utilisations n’est pas présentée dans nos instances de représentation du personnel comme nouvel outil technologique, Les effets délétères de l’IA notamment ne sont pas évalués… Alors que cette nouvelle technologie, de surcroît évolutive, est généralisée, comme par exemple DINOOTOO (DIS NOUS TOUT mais pas aux IRP…) La déclinaison du tout nouveau texte européen IA Act de juillet 2024,
- pourtant un texte d’accompagnement,
- pourtant très permissif, tout comme la RGPD, n’est jamais mentionnée par Orange… ALORS QU’ELLE s’applique dès 2025 pour certaines mesures. Tout comme la RGPD protège les données, l’IA Act devrait, servir comme base de référence pour protéger les salarié·es des risques, notamment psychologiques mais aussi ceux liés à la remise en cause de leur « employabilité » … encore un leitmotiv patronal !!! Un terme qui déshumanise les travailleurs et travailleuses, prenons une expression plus respectueuse ; « la remise en cause des postes de travail et des métiers des humains et des humaines"… On constate que l’IA s’attaque particulièrement à certains métiers très féminisés, comme les services RH…
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